Aujourd’hui, en France, seulement 06% de l’offre de logements sont adaptés à l’ensemble du parc immobilier. La nécessité d’envisager des travaux pour adapter l’habitat au vieillissement est donc une priorité. Quel soutien dois-je demander et qui dois-je contacter pour financer le travail ?
Évaluer le logement et les besoins
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L’ adaptation du logement est un processus qui prend beaucoup de temps. Pour cela, il est possible d’être accompagné d’un professionnel (comme un ergothérapeute, par exemple) qui viendra à la maison pour évaluer la situation et recommander des adaptations, avec ou sans travail.
Diverses associations visent à aider les personnes qui cherchent à améliorer ou à adapter leur logement.
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Par exemple, la Fédération SOLIHA, Solidaires pour l’habitat offre des conseils techniques et aide la personne à poursuivre les étapes d’élaboration d’un plan de financement en fonction de sa situation personnelle. L’association s’occupe de : — L’évaluation au domicile de la personne par un ergothérapeute, – Rédaction recommandations, — L’envoi de techniciens pour vérifier si les changements sont réalisables, — La préparation de croquis, — La demande de devis, — Demande d’aide financière pour le développement domiciliaire.
De plus, l’Agence nationale ou départementale d’information sur le logement (ANIL ou ADIL) offre une aide similaire.
Locataire ou propriétaire ?
— Pour les locataires, il est nécessaire d’obtenir le consentement écrit du propriétaire avant d’effectuer tout travail d’adaptation. — Pour les propriétaires, leschangements dans les parties communes des copropriétés doivent être portés devant l’Assemblée générale des copropriétaires, notamment en ce qui concerne l’accessibilité. — Pour tous, la modification ou l’adaptation du logement ne doit jamais commencer avant l’obtention de l’accord des bailleurs de fonds, sauf que les coûts peuvent être couverts seuls en cas de refus d’octroi de l’aide.
Aides et subventions
ANAH
Les personnes qui possèdent leur logement et qui y résident (propriétaires-occupants) ou le louent (propriétaires) peuvent bénéficier d’une aide financière de l’ANAH (Agence nationale pour l’amélioration du logement) pour le développement de logements en perte d’autonomie.
La subvention représente 35 ou 50 % du montant du travail, selon les ressources (respectivement modeste ou très modeste). Le plafond des dépenses liées aux travaux subventionnés est de 20 000 euros hors.
Pour bénéficier d’une aide financière à l’aménagement du territoire, la personne ou le ménage doit disposer de ressources inférieures à certains plafonds (trois catégories de plafonds définissent différents niveaux d’aide), actualisées le 1er janvier de chaque année. Ces plafonds peuvent être trouvés sur le site Web de l’ANAH.
Remarque : les propriétaires disposant de faibles ressources peuvent également bénéficier d’une subvention pour financer des rénovations thermiques, appelée prime « Vivre mieux ». Ce travail doit permettre de réduire la facture énergétique des ménages d’au moins 25 %. L’aide financière de l’ANAH pour le développement thermique du maison est de 10% du montant total des travaux hors.
Le PCH
Pour les personnes handicapées, il est possible de bénéficier de la PCH (Indemnisation d’Indemnité d’Invalidité) :
À compter du 1er janvier 2006, PCH (volet 3 : Développement du logement) peut financer tout ou partie des travaux d’adaptation du logement si le demandeur est propriétaire ou locataire.
Si la somme allouée par la CDAPH pour la réalisation des travaux d’adaptation du logement ne permet pas 100 % de ces travaux, le demandeur peut également demander au Fonds Départemental de Compensation (FDC).
Dans le cadre de cette prestation, les coûts liés au déménagement d’un logement inadapté ou difficile à adapter (techniquement, financièrement) peuvent être financés jusqu’à concurrence de 3 000 euros.
Le montant du PCH pour l’adaptation au logement est déterminé par l’équipe multidisciplinaire du MDPH sur la base des coûts supplémentaires liés à la déficience inclus dans les estimations choisies. Le montant maximum est de 10 000€ pour une période maximale de 10 ans.
Critères pour admissibilité à PCH
— résider en France sur une base stable et régulière, — de moins de 60 ans (toutefois, une personne de plus de 60 ans peut le garder jusqu’à 75 ans sous certaines conditions), — présentent une difficulté absolue dans l’exercice d’une activité, ou une difficulté sérieuse dans l’exécution d’au moins deux activités. Ces difficultés doivent être définitives ou d’une durée prévisible d’au moins un an.
Pour en bénéficier, vous devez soumettre une demande à la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées.
APA
Le Ministère fournit une aide financière conditionnelle pour aider les personnes âgées qui souhaitent effectuer des travaux d’adaptation au logement. L’APP (Allocation d’autonomie personnalisée) sert à payer (en tout ou en partie) les dépenses nécessaires pour vous permettre de rester chez vous.
Pour bénéficier de l’APP, vous devez :
— Être âgé de 60 ans ou plus — Être dans une situation de perte d’autonomie : besoin d’être assisté dans le transport sur les actes essentiels de la vie quotidienne ou d’exiger une surveillance régulière — Résider en France de manière stable et régulière. — Sans limite de ressources, l’APP ne peut toutefois pas être combiné avec certains revenus provenant de l’aide aux personnes en perte d’autonomie : PCH, MTP (Supplément à la tierce personne), allocation simple versée dans le cadre de l’aide à domicile, aide en nature versée sous forme d’aide à domicile. Pour ceux qui ont déjà reçu la PCRP (Prestation supplémentaire à l’usage d’une tierce personne), il est possible de déposer un dossier de demande d’APP afin de pouvoir choisir entre ces deux allocations celle qui lui convient le mieux.
Fonds de pension
Le CNAV ou CARSAT proposent des aides spécifiques. Ces prestations sont destinées aux retraités relevant du régime général qui ne bénéficient pas de l’APP. Dans ces services, on distingue les éléments suivants :
— Le « kit de prévention » , une subvention qui sert à financer l’adaptation des logements pour les installations les plus simples. Ce kit comprend un ensemble d’aides techniques qui peuvent être utiles pour améliorer le confort de vie et faciliter le déplacement dans le logement.
—Aide au logement : si la personne doit effectuer des travaux de développement pour continuer à vivre à domicile, le régime d’aide au logement garantit que les procédures sont accompagnées d’un professionnel de l’habitat et fournit un soutien financier. Le montant de l’aide est déterminé sur la base du volume de travail et des ressources, dans la limite du plafond fixé par Carsat.
Pour en savoir plus sur ces appareils, appelez le 39 60 pour contacter Carsat.
De plus, le CNAV propose le PAP (Plan d’Action Personnalisé), qui vise à promouvoir le bien-être des personnes âgées vivant à la maison. Cette aide comprend plusieurs avantages liés au soutien à domicile : — Installation de l’assistance à distance, — Aides techniques et humaines, — Aide financière au développement domiciliaire.
Les bénéficiaires doivent : — Les titulaires d’une pension au titre du régime général dans leur principal capacité, — Être âgé d’au moins 55 ans, — Besoin d’aide.
La demande d’aide financière au développement domiciliaire est adressée au Fonds régional, qui procède à une évaluation des conditions de vie et des besoins des personnes âgées.
L’ évaluateur du NCAV visite la maison et fournit des conseils et des recommandations sur le développement du logement, puis élabore un plan d’aide financière. Ce plan est soumis au fonds régional, qui décide de l’aide financière qui peut être accordée pour le développement de la maison en fonction des ressources du demandeur.
Le CNAV propose également un kit de prévention des chutes comprenant des équipements tels que des élévateurs de toilettes, des barres d’appui, etc. Le paquet de 100 à 300 euros, selon le kit, comprend l’équipement et leur installation.
Toutes les prestations couvertes par le PAP sont plafonnées à 3 000 euros par an.
La MSA (Mutualité sociale agricole) et le RSI (Scheme social des indépendants) accordent également des aides financières à la planification domiciliaire. À connaître les conditions dans lesquelles ces subventions sont accordées, il est nécessaire de communiquer avec leurs directions générales ministérielles.
Le crédit d’impôt
Depuis le 1er janvier 2019, l’État accorde un crédit d’impôt pour les dépenses en capital engagées dans les résidences principales des personnes âgées ou des personnes handicapées.
Les travaux d’adaptation du logement donnent le droit à un crédit d’impôt de 25% de l’investissement (équipement pose). Le plafond de ce crédit est de 5 000 euros (10 000 euros pour un couple) sur cinq ans.
Les travaux concernés sont : — Installations sanitaires : lavabos, lavabos à hauteur réglable, baignoire avec porte… — Équipement de sécurité et d’accessibilité : revêtement de sol antidérapant, système de télécommande pour installations électriques…
Prêts
Ils peuvent être accordés sous l’employeur de 1 % ou sollicités auprès d’organismes de prestations familiales ou de caisses de retraite. Isabelle VALADAS, Écrivain bénévole.