La problématique du climat est là, bien là, et face à elle, les entreprises du secteur de l’aménagement paysager s’arment de collaborations efficaces, et s’engagent à fond dans la bataille avec des solutions durables pour l’environnement. C’est un virage sérieux pour le métier : transformer parcs et jardins en bastions de la durabilité, qui soutiennent activement les collectivités ou l’habitat. Décryptage !
Les bienfaits méconnus de l’aménagement paysager durable
On pense souvent à l’aménagement paysager comme à un simple coup de pinceau vert sur le béton urbain, mais Dominique Filion, président et fondateur d’une entreprise du secteur, nous rappelle que c’est une véritable révolution douce pour nos habitats et notre bien-être. Au-delà de planter des arbres pour faire joli, son entreprise pousse le bouchon beaucoup plus loin en intégrant des principes écoresponsables qui touchent tout : de la gestion des îlots de chaleur à l’économie d’eau, en passant par le choix de matériaux durables et une végétation qui ne flanche pas au premier hiver québécois.
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Filion ne jure que par les zones de fraîcheur, les arbres bien alignés et les matériaux qui réfléchissent le soleil plutôt que de l’absorber. « Les villes exigent désormais des bassins de captation plutôt que de balancer l’eau de pluie directement dans les égouts », clame-t-il, un point sur lequel les municipalités sont de plus en plus pointilleuses. Marie-Andrée Joncas, son bras droit, ne lâche rien sur la nécessité d’une végétation adaptée aux caprices du réchauffement climatique, en privilégiant des plantes indigènes robustes. L’idée ? Des plantes qui résistent et qui restent, saison après saison. Pour couronner le tout, l’entreprise mise sur les toits verts, ces champions de l’isolation qui gardent les bâtiments au frais l’été et au chaud l’hiver, tout en réduisant les factures d’énergie.
Mais Dominique Filion ne s’arrête pas là… Son équipe transforme aussi les cours d’écoles en terrains de jeux écologiques, en gymnases à ciel ouvert qui font bien plus que permettre aux gamins de se dépenser. Ces espaces deviennent des remparts contre le bruit, la pollution et jouent les oasis de biodiversité en ville, attirant oiseaux et abeilles et offrant même des coins pour que les écoliers puissent jardiner.
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L’art de collaborer pour réinventer l’espace urbain
L’aménagement paysager ne s’improvise pas ! Que ce soit pour aménagements urbains ou privés comme le propose la très bonne entreprise Daniel Moquet, c’est une symphonie qui se joue à plusieurs mains, et qui nécessite une collaboration étroite et précoce avec tous les acteurs du projet : entrepreneurs, architectes, villes, et promoteurs. « Se connecter », c’est par exemple le mot d’ordre de Dominique Filion, qui mise sur une approche collective pour incorporer des solutions durables dès la genèse des projets. Ce partenariat de longue date avec des promoteurs et des entreprises spécialisées lui permet d’aller souvent au-delà des simples exigences municipales, particulièrement dans la gestion des eaux.
Le Centre de valorisation du bois urbain (CVBU) illustre parfaitement cette philosophie. Sous la houlette de Maxime Bourdeau, le CVBU transforme le bois urbain, souvent vu comme un déchet, en une ressource pour la fabrication de produits à haute valeur ajoutée. Ce partenariat fructueux avec les institutions publiques, les municipalités et des organisations telles que la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) et Parcs Canada, témoigne d’une volonté de revaloriser localement le bois. Bourdeau prône l’utilisation de bois solide comme méthode optimale de valorisation, une vision que Filion intègre audacieusement dans ses projets, notamment dans le design de pergolas ou de pavillons extérieurs.